lundi 30 avril 2007

Edwin Starr - War (1970)

Edwin Starr n'est pas le plus connu des artistes motown, pourtant il a fait de nombreux classiques dans les sixties et début des seventies, tels que SOS, agent double-o-soul et surtout War.
Ce morceau écrit par Norman Whitfield et Barrett Strong (déjà évoqués ici pour les Undisputed Truth) est à l'origine destiné aux Temptations qui l'enregistrent sur leur album Psychedelic Shack. Le morceau anti-militariste rencontre de l'écho auprès des étudiants contre le Vietnam, il est donc réenregistré par Edwin Starr (avec toujours Norman Whitfield à la prod) et devient un énorme tube (#1 aux USA et #3 au RU).
War est un des premiers morceaux contestataire de la Motown, à une époque ou la soul prend conscience de son rôle "politique" avec des artistes comme Marvin Gaye ou Curtis Mayfield.

écouter war

If Edwin Starr is not one of the best known artist in the Motown label, he did some fine tunes in the sixties and early seventies like SOS, agent double-o-soul and War.
This last tune was written by Norman Whitfield and Barrett Strong for the Temptations. They recorded it on Psychedelic Shack, but the definitive version, that became a huge hit both in UK (#4) and USA (#1) was by Edwin Starr. It was a kind of anthem for the anti-war movement and as other soul artists (Curtis Mayfield, Marvin Gaye) it shows how soul became more concerned by politic and social commentary in the seventies.

listen to war

GRINDIE


Qu'est ce que peut bien être que le Grindie? Une nouvelle lubie de journaliste à la recherche de nouveautés? Et bien non! Plutôt celle d'un des plus talentueux producteur grime anglais: Statik.
En effet, le monsieur a eu l'idée plutôt séduisante sur le papier de réunir les deux hypes Anglaises du moment à savoir le Grime et l'Indie Rock. Mais qu'en est il des faits?


Grime et Indie, drôle d'idée, c'est un peu le genre de croisement que l'on oserait jamais imaginé de ce coté ci de la Manche, mais du leur, il y a une certaine logique: les gens qui écoutent et font du grime ou de l'indie ne sont pas les même mais ils se côtoient, ont à peu près le même âge (entre 16 et 25ans), ils sont de cette génération aussi bien élevée à la club culture britannique, aux soirées UK Garage qu'à MTV2 et XFM. Bien évidemment on peut leur trouver des différences, en particulier sociale, dans le sens où le Grime serait plus la musique des quartiers défavorisés et l'Indie de la classe moyenne. Le contexte actuel à Londres a fait que les grimeux se sont intéressé aux indie et inversement: on commence à voir fleurir les soirées rock hosted by Lethal Bizzle, le Koko club à la mode de Londres organisent Indie Loves Grime où l'ont voit défilé les MCs, avec des DJs aussi bien grime que indie.

La mixtape consacrée au genre par DJ Statik s'avère assez mauvaise, juste un enchaînement (non callé) de morceaux grime et de morceaux indie, ça n'a donc pas un grand intérêt d'autant que les refix sont pour la plupart du temps pas vraiment réussi.
Pourtant on peut voir l'émergence chez d'autres artistes d'un mélange convaincant et plutôt réussi:

Hadouken! - That Boy That Girl
(dont l'un des membres est l'ex-producteur grime Dr. Venom)
pour les curieux
Dr Venom feat Carly Bond - Not Wise
Dizzee Rascal - Jus A Rascal
Kano - I Don't Know Why
(morceau produit par Paul 'Phones' Epworth, également producteur du dernier Rapture ou premier Bloc Party, bon la par contre c'est pas vraiment grime)
Patrick Wolf - Paris
Dan Le Sac vs Scroobius Pip - Thou Shalt Always Kill
The Rakes - 22 Grand Job (Statik refix feat leathal Bizzle)

mais aussi
Test Icicles - Boa vs Python Totally Re****ed
Ladyfuzz - Bouncy Ball (Statik Refix)
Plan B - No More Eatin' (Hadouken! Remix)
Niyi
Silverlink

Ce n'est certainement pas la révolution musicale de ce début de siècle, mais l'intégration du mouvement grime dans la culture pop britannique est plutôt amusante et amène des choses assez originales!

dimanche 29 avril 2007

Hot Butter - popcorn (1972)

Hot Butter est un alias pour Stan Free un musicien de session réputé, ayant participé à the first moog quartet de Gershon Kingsley. Pop corn est à l'origine un morceau de 1969, dans une version assez différente, de celle d'Hot Butter. Certainement conscient du potentiel du morceau Stan Free en fait une reprise en 1972 qui deviendra un énorme tube un peu partout (UK, USA, France...), l'idée de génie consiste à avoir associé le nom du groupe à celui du morceau. Encore un bel exemple de tube au moog, si populaire à la fin des 60's début des seventies.

écouter pop corn

Pop corn by Hot Butter was a massive hit in 1972. Behind the name Hot Butter was Stan Free a studio musician wich was also into the First Moog Quartet of Gershon Kingsley.
The original tune was from 1969, but hot butter's cover is the definitive one, and a fine exemple of the moog sound of that time.

listen to pop corn

Los Pekenikes - frente a palacio (1966)

Los Pekenikes sont un groupe espagnol des années soixante. Ils se sont formés en 1959 à Madrid, et ont essentiellement bati leur succès sur des morceaux instrumentaux. Frente a palacio est un de leur titres les plus connus, un gros succès en Espagne en 1966. Les arrangements sont souvent recherchés et peuvent parfois rappeller Herb Alpert & the tijuana brass (spanish flea) comme sur la face b trapos viejos.

écouter frente a palacio

Los Pekenikes are a spanish 60's band. They did overall instrumental tracks. Frente a palacio is one of their biggest hit in Spain, their sound remains me a bit Herb Alpert and the tijuana brass.

listen to frente a palacio

samedi 28 avril 2007

the Kinks - shangri-la (1969)

Si l'on devait ne citer que 4 groupes anglais des années 60, le nom des Kinks y figurerait au coté des Beatles, Who et Stones.
Après des débuts ravageurs, qui laisseront des traces un peu partout (entre autre sur la scène garage us), les Kinks s'affirment en tant que GRAND groupe de Pop, avec un compositeur/parolier génial en la personne de Ray Davis.
Ils ont su peut être plus encore que n'importe quel combo britanique mettre en avant leur caractère anglais, et ont écrit parmi les plus belles chansons de tous les temps (sunny afternoon, dead end street, shangri-la...).
Leurs meilleurs albums se situent (selon moi) entre 1966 et 1966, cela démarre sur Face to Face, se poursuit sur Something Else et le mythique Village green, et se conclue sur Arthur (or the decline and fall of British Empire). Un des chefs d'oeuvre de ce dernier disque est Shangri-la, un morceau en plusieurs temps absolument incroyable.

écouter Shangri-la

The Kinks are one the greatest english band ever. They did 4 awesome pop album between 1966 (face to face) and 1969 (Athur or the decline and fall of British Empire). On that last one you can find "Shangri-la" an amazing song, wich shows perfectly the quality of Ray Davis Songwriting.

listen to Shangri-la

Otis Redding - Try a little tenderness - live (1967)

Est-il besoin de présenter l'un des plus grands chanteurs de tous les temps, un de ceux, qui touchent presque tout le monde, par la grâce et la puissance de leur voix...
Otis Redding a quitté ce monde trop tôt un jour de décembre 1967, dans un accident avec ses musiciens (les bar-kays), avant cela il a conquis le monde avec des chansons imparables comme fa-fa-fa, respect, sitting on the dock of the bay (sortie de manière posthume, ironiquement son plus grand succès), ou encore try a little tenderness.
Cette version live, enregistrée pendant l'une de ses rares tournées en Europe (en France entre autre) accompagné par Booker T and the Mg's, est incroyable et d'une intensité rarement égalée (rien que les réactions du public...).

écouter try a little tenderness

Otis Redding is one the greatest singers ever, what a tragedy he died in 1967 in an accident with his band (the Bar-Kays). He gave to us some of the brightest songs never made like sitting on the dock of the bay, respect or fa-fa-fa.
This version of Try a little tenderness was recorded live in Europe with Booker T and the Mg's, and it's just amazing!

écouter try a little tenderness

Tom Tom Club - wordy rappinghood (1981)


Tom Tom Club est un side project de deux membres des Talking Heads (Chris Frantz et Tina Weymouth) au moment où l'on se focalise de plus en plus sur le leader David Byrne.
Ils ont sortis 5 albums entre 1981 et 2000, le premier - éponyme - est certainement le plus connu il contient notamment les tubes genius of love (samplé par mariah carey) et wordy rappinghood (il existe une cover inutile des chicks on speed). Difficile de décrire le style de tom tom club, mais c'est beaucoup moins rock que talking heads, et tout aussi varié dans les influences.

écouter wordy rappinghood

Tom Tom Club is a side project of two members of talking heads (Chris Frantz and Tina Weymouth), the sound is overall less rock.
They did 5 albums between 1981 and 2000. The first is the more known, it contains the 2 hits genius of love and the great wordy rappinghood.

listen to wordy rappinghood

vendredi 27 avril 2007

Aphrodite's child - Magic Mirror (1969)

Aphrodite's child est un groupe grecque de rock progressif/psychédélique, installé en France, fin 60's début 70's. Il se compose de 3 membres dont Vangelis (qui a fait pas mal de BO par la suite style Blade Runner) et Demis Roussos (oui oui!).
Magic Mirror est la face b d'un single de 1969, c'est un excellent titre de rock musclé légèrement psychédélique, avec de l'orgue hammond et de la guitare fuzz, vraiment étonnant, et assez simple à trouver en 45t (du moins en France) pour rien du tout.
La pochette blanche correspond à la version française (avec la mention "série parade" de chez mercury) et l'autre est italienne (je la trouve personnellement plus belle).

écouter Magic Mirror

Aphrodite's Child is a greek combo from the end of sixties/ early seventies. They lived in France, and were a overall a prog-band. Vangelis and Demis Roussos were in it.
Magic Mirror is a very good cut from 1969, it's the b side of "i want to live forever", it's a nice piece of rock with hammond, fuzz, and a touch of psychedelia. The 7 inches is easy to find (at least in France). The first cover is the french version, the second is from Italy.

listen to Magis Mirror

jeudi 26 avril 2007

les claviers vintages (1)

Les synthétiseurs.

Les synthétiseurs ne fonctionnent pas tous sur le même principe. Ils ont été popularisé à la fin des sixties et utilisés très régulièrement depuis.

moog prodigy

La synthèse soustractive vise à générer un signal riche en fréquence pour ensuite supprimer des éléments du signal avec des filtres (qui modifie la texture du son donc). Ce sont les synthés les plus fréquents, on y retrouve tous les grands classiques tels que les moog (le prodigy par exemple), roland (jupiter, juno,sh...), korg (ms20, minikorg)...
Ils fonctionnent selon des principes electriques (oscilateurs, lfo etc), certains sont monophoniques (on ne peut faire qu'une seule note à la fois) ou polyphoniques (plusieurs voix à la fois).
Ce types de synthétiseurs a été énormément utilisé au cours des années 70 dans le funk, le jazz ou encore dans le krautrock ils sont aussi très populaire dans la musique électronique moderne.
On peut citer par exemple Herbie Hancock (sur l'album Headhunter entre autre), Kraftwerk, ou encore Giorgio Moroder (the chase).

roland Jupiter 8

La FM permet de modulé un oscillateur avec d'autre oscillateur, ce qui modifie la forme de l'onde globale, c'est Yamaha et son célèbre DX7 qui ont popularisé ce type de fonctionnement, très populaire dans les années 80, difficile de donner un exemple précis, mais souvent les pianos electriques ou les instruments percussif mélodiques (xylophone, marimba) étaient imités avec ce type de machine. Ceci dit on peut aussi s'en servir pour faire de belles choses.

Yamaha dx 7

Il existe d'autres formes de synthèse, parfois propre à un constructeur, dans les dernières années le concept de "modélisation analogique" s'est développé, il s'agit de synthétiseur basé sur l'électronique imitant la technologie analogique (et particulierement la synthèse soustractive).

Aujourd'hui il est assez difficile de distinguer un synthétiseur d'un autre compte tenu du très large choix de synthèses et d'instruments , mais les plus grands ont comme pour les guitares un son bien à eux reconnaissable entre tous.

Un petit tour dans les libellés pour écouter des artistes en rapport.


the Music Machine - People in me (1966)

The Music Machine est l'un des meilleurs combos de garage us des sixties dans la lignée des Seeds, Electric Prunes et autres Count Five. Ils cultivaient un look original, tout en noir (une source d'inspiration pour les Horrors non?) , avec une main gantée pour représenter l'appartenance au groupe, et une libre pour signifier leur "individualité". Grace à leur leader Sean Bonniwell ils obtiennent un gros tube avec le classique Talk Talk, ils sortent dans la foulée un premier (et unique) album, comportant de nombreux compositions originales d'excellente qualité dans un registre garage sombre et teinté de psychédélisme. Ce disque contient également quelques reprises plus ou moins intéressante (on notera une TRES BONNE version de Hey Joe le classique des Leaves).
Les français ont eu la chance d'avoir sur un même ep, l'excellent talk talk accompagné d'un autre single le non moins remarquable the people in me.
Leur carrière continue par la suite sous le nom de the Sean Bonniwell Music Machine, pour encore pas mal de bonnes choses. The Music Machine est dans le haut du panier des groupes garage de la Nuggets à mon avis.

écouter the people in me

The Music Machine is one of the greatest garage band ever. The band had a great look, all in black. They had a hit in 1966 with the anthem talk talk , and the same year they did a very nice album including of lot of original tunes written by Sean Bonniwell in a dark garage vein (with psychedelic influences) , and some covers, including a very good one of hey joe. The covers were imposed by the label. Then they changed their name for the Sean Bonniwell Music Machine.
Among the best band of the Nuggets with the Electric Prunes, Seeds, Standells...

listen to the people in me

mercredi 25 avril 2007

"Trouble affectif à tendance bi-polaire."

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Voici les 23 premières chansons ayant contribué à façonner le Rock'n'Roll tel que nous le connaissons aujourd'hui.

A Change Is Gonna Come - Sam Cook
A Day in the Life -The Beatles
A Teenager In Love - Dion And The Belmonts
A Well Respected Man - The Kinks
A Whiter Shade Of Pale - Procol Harum
ABC - Jackson 5
After Midnight - Eric Clapton
Ain’t That a Shame - Fats Domino
Ain’t Too Proud To Beg - The Temptations
All Along The Watchtower - Jimi Hendrix
All I Have to Do Is Dream - The Everly Brothers
All Right Now - Free
All The Young Dudes - Mott The Hoople
Am I Asking Too Much - Dinah Washington
American Girl - Tom Petty And The Heartbreakers
American Pie - Don McLean
Anarchy In The U.K. -Sex Pistols
Another Brick In The Wall, Part 2 - Pink Floyd
Aqualung - Jethro Tull
At The Hop - Danny & The Juniors
Authority Song - John Cougar Mellencamp
Autobahn - Kraftwerk
A World Without Love - Peter And Gordon

mardi 24 avril 2007

Elitisme analogique.II

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Un limiteur Fairchild 67O.

Pour l’enregistrement de l’album « Revolver » 1966, Geoff Emerick décide d’effectuer les prises de sons en proximité immédiate pour satisfaire à la quête de puissance sonore du groupe ; ce choix marque les débuts de la prise de son comme nous la connaissons aujourd’hui en studio d’enregistrement musical. Il enregistre de cette manière le double quatuor à cordes de la chanson « Eleonor Rigby » et les cuivres de « Got To Get You Into My Life ». Rappelons que pour une directivité cardioïde et bi-directionnelle du microphone utilisé, la prise de son de proximité (en dessous de 30 cm) induit une augmentation des fréquences graves dans la bande des 100-250 Hz d’autant plus grande que le micro est proche de la source ; cette augmentation a tendance à assourdir le son repiqué. 1 Geoff Emerick contient le signal qu’il enregistre avec un limiteur Fairchild 660 pour éviter des problèmes ultérieurs lors de la gravure. Le technicien rapporte dans les extraits suivants, des anecdotes sur l’enregistrement de ces deux chansons : « Sur Eléonore Rigby nous avons placé les micros très près des cordes, en les touchant presque, (...) Personne ne l'avait vraiment fait auparavant ; les musiciens étaient horrifiés. » « Leur son fut pris très près, probablement pour la première fois - les micros étaient placés dans le pavillon des instruments, puis nous avons limité le son au maximum. Avant cela, les gens prenaient les cuivres à environ 1,83m de distance. »
Ces prises de sons rapprochées sont aussi appliquées à la batterie sur « Revolver » ; le son du batteur gagne considérablement en puissance et en précision.

the Sound - Missiles (1980)

The Sound est un groupe anglais des années 80. Formé au sud de Londres en 1979 sur les cendres d'un groupe punk du nom de the Outsiders (aucun lien évidemment avec l'excellent groupe hollandais du même nom), ils sortent en 1980 un remarquable premier disque intitulé Jeopardy. Le son est entre Echo and the Bunnymen et Joy Division, mais avec une réelle personnalité. The Sound est un des meilleurs groupes de post-punk anglais, et mériterait certainement une reconnaissance beaucoup plus importante de nos jours. Missiles est un des temps fort de ce premier album (réédité par renascent comme le reste du catalogue du groupe).

écouter missiles

The Sound is a 80's british band. It formed in south London in 1979, and the next year they did their first album called Jeopardy. It sounds a bit like Echo and the Bunnymen or Joy Division but with an own personality. Missiles is one of the highlights of their first (and very good) disc reedited by renascent.

listen to missiles

the Undisputed Truth - smiling faces sometimes (1971)

The Undisputed Truth est un groupe créé par le producteur Norman Whitfield pour véhiculer aux mieux ses idées (en matière de production entre autre), l'objectif était un croisement entre 5th dimension et Sly and the Family Stone, je suppose pour les harmonies des premiers et l'expérimentation des seconds.
Norman Whitifield à partir de la fin des années soixante est LE producteur de la Motown, à l'aide de Barrett Strong (qui co-signe pas mal de tubes, et lui même interprête du premier gros carton de la motown en 1959 avec money) ils enchainent tubes, avec une production innovante, mêlant à la soul des éléments de musique psychédélique. Ils relancent par exemple les Temptations en leur fournissant des tueries comme Papa was a rolling stone ou cloud 9.
Smiling Faces sometimes est le plus gros tube de the Undisputed Truth (entré dans le top 10 pop et rnb aux Etats Unis), ils ne parviendront jamais à renouveller un tel succès, mais on trouve chez ce groupe de nombreuses bonnes choses qui méritent le détour, à commencer par ce titre bien sûr!

écouter smiling faces sometimes

The Undisputed Truth was a Norman Whitfield's creation to express his ideas. At the end of sixties after the leaving of Holland-Dozier-Holland, he was the most successful producer and writer in the MOtor-TOWN label(helping by Barret Strong, first big hitmaker for the Motown in 1959). He worked mainly with Edwin Starr (war), the Undisputed Truth and the Temptations (Papa was a rolling stone, cloud 9).
Smiling faces sometimes was their first and biggest hit a top 10 (pop and rnb) in the USA, but their other works worth a check too.

listen to smiling faces sometimes

lundi 23 avril 2007

The Electric Prunes / David Axelrod - holy are you (1968)

Les Electric Prunes et David Axelrod une histoire particulière et assez confuse...
Les Electric Prunes d'origine ont sorti deux albums, si ils ne composaient pas la plupart des morceaux (sur le second Underground il y a cependant pas mal de morceaux écrit par le groupe si ma mémoire est bonne) ils jouaient bien sur les disques!
La collaboration avec David Axelrod débute avec le troisième album conceptuel Mass in F Minor qui contient un morceau figurant sur la BO d'Easy Rider (Kyrie Eleison). Elle se poursuit sur Release of an Oath en 1968. Ces deux disques ne sont plus avec les membres originaux des Prunes, pour autant ils ont aussi leurs bons moments comme par exemple l'excellent Holy Are You sur le 4eme album, du pure Axelrod plus que du Prunes des débuts.

écouter holy are you

The Electric Prunes were a real band. Their 2 first album were very good garage records with a touch of psychedelia. Then the guys of the label fired the original band and took studio musicians, David Axelrod composed and produced Mass in F Minor (wich includes Kyrie Eleison, a track on Easy Rider soundtrack) and Released of an Oath in 1968. Holy are you is a track on that 4th album, even if it's not the "real" electric prunes, it's a fine tune, and really worth a listen.

listen holy are you

Elitisme analogique.

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Une console EMI Redd 17 Valve.

Les studios d’enregistrement de la compagnie EMI situés à Abbey Road sont équipés de magnétophones deux pistes BTR («British Tape Recorder ») jusqu’en octobre 1963 ; date à laquelle ils acquièrent des magnétophones 4 pistes de la marque Studer modèle J37. Des consoles à 8 voies modèle REDD 37 conçues spécialement par des ingénieurs d’EMI pour ces studios, et comprenant un équaliseur 3 bandes graves, médiums, aigus sur chaque voie, 8 entrées micros, 1 sortie ligne par voie, 4 entrées auxiliaires, 4 bus de sortie, 4 Vumètres et des pré-amplis à lampes de marque Siemens sont alors disponibles.

Pendant cette période, l’enregistrement des instruments des Beatles se fait en groupe, comme en situation de concert. Chaque microphone, principalement de marque AKG et Neumann à condensateur est assigné à une des 8 voies de la console 1 ; le son est enregistré sur un magnétophone BTR 2 pistes. L’enregistrement de la batterie se fait avec 2 microphones, chacun étant connecté sur 1 voie de la console : 1 microphone au-dessus de la batterie (« overhead ») pour reprendre les toms, la caisse claire, et les cymbales, puis 1 microphone pour la grosse caisse. Cette séparation permet une certaine indépendance dans les traitements sonores ; en règle générale sur ces enregistrements live et afin de donner du « corps » à la section rythmique, les fréquences basses sont mises en évidence lors de l’égalisation de la grosse caisse. Pour l’enregistrement des guitares, on place 1 microphone devant chaque amplificateur. Les voies de la console de mixage concernant la voix lead, les « backings » (contre-chants caractéristiques des Beatles), et les chœurs sont routées vers une première piste du magnétophone et les voies concernant les guitares, la basse et la batterie, vers la deuxième piste. L’enregistrement de la voix se fait en « overdub » après l’enregistrement live du groupe.

plus demain...

the Prisoners - thinking of you (broken pieces) (1985)

The Prisoners est un groupe de rock anglais 80's, dans un style très influencé par les années soixante (british invasion en particulier). Ils commencent à jouer au début des années 80 et en 1982 ils autoproduisent leur premier disque en prévision de leur séparation (chacun partant de son coté pour la fac etc.).
Le disque marche plutôt bien et ils décident donc finalement de continuer ensemble. Au cours des années 80 ils sortent plusieurs disques jusqu'à leur séparation à la fin de la décennie. L'organiste James Taylor fonde ensuite son propre groupe (J.T.Quartet), une réference en acid jazz.
Thinking of you est un excellent morceau de leur album "own-up" sorti en 1985, le titre est aussi disponible sur le best of consacré au groupe édité par Big Beat.

écouter thinking of you (broken pieces)

The Prisoners is a british rock band of the 80's. Their style is very influenced by the sixties sound (british invasion). They did their first album in 1982, and they split a few years laters, between the two moment they wrote a lot of good stuff including Thinking of you on their "own-up" lp in 1985. Their organist was latter founder of James Taylor Quartet a very known acid jazz band.

listen to thinking of you (broken pieces)

The Shangri-Las - Leader Of The Pack (1968)

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Chef de file d'un mouvement musical typiquement Américain qui au prémice des années 60's va devenir le plus prisé et apprécié, en oscillant entre musique populaire, r'n'b et pop, Les Shangri-Las ou "Reines du mélodrame adolescent" comme elles seront très vite repabtisées, sont sans nul doutes à l'origine d'un des plus stupéfiant classique du genre: Leader Of The Pack.

"Le Chef De La Bande", chanson composée à la base pour Les Bunnies par George "Shadow" Morton (les noms de Jeff Barry et Ellie Greenwich n'apparaissant dans les crédits que pour des raisons commerciales) donnera à Red Bird, label crée par deux des plus influants songwriters pop de l'époque, Jerry Leiber et Mike Stoller, son plus gros succès en atteignant pour la première fois de sa toute nouvelle histoire la 1er place du Billboard 1OO un beau Mercredi 28 du mois de Nomvembre 1968.

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Interprétée par deux soeurs (Mary et Elizabeth Weiss) et 2 jumelles ( Marguerite "Marge" et Mary-Ann Ganser) Leader Of The Pack a (comme toute chanson de girls group) pour sujet les garçons, toujours, à jamais mystique (mais jamais macho), des histoires d'amour à l'eau de rose, de fugue, de premier amour, d'amants ténébreux et de pleins d'autres trucs de filles...

Mais si la surprise ne vient pas de l'originalité du , elle viendra innévitablement de la production.


Après avoir triomphé d'un ingénieur du son plutot réticent et gagné le pari d'installer une moto (celle de Joe Veneri, l'ingénieur du son en question) dans la chambre d'écho du studio (le VROOOOOMMM VROOOOOMM!! c'est elle!!), Shadow réussi le coup de génie d'introduire dans la chanson la technique de Parlando (appelé Recitativo en français). Cette méthode qui consiste à monter la voix de Mary (la soliste) pendant le bridge donnera pour ains dire, l'illusion qu'en plus de partager ses confidences avec les autres Sangri-Las, elle se confie aussi à l'auditeur. Personne n'avait jusqu' alors expérimenter cette technique à un tel niveau et surtout sur un disque de pop (car il est coutume d'utiliser le parlando dans la musique classique). Mais la chanson regorge aussi de tout un tas de sonorités aussi étonnantes qu'insolites, tels que des crissements de pneus, des bris de verre, un accident de voiture qui rendent cette chanson si...amusante et originale au vu des productions de la concurence (The Shirelles, The Crystals, The Chiffons...)

Meme si elle fut interdite des playlists de la BBC au vu des paroles jugées trop "rebelle" et en prétextant à "un appel à la violence entre Mods et Rockers", elle s'élèvera tout de même au 3eme rang des charts Anglais en 1972.

VROOOOOOM!!!! VROOOOOOMM!!!!!

The Moog Machine - You keep me hangin on (1969)

Moog est une marque de synthétiseur mythique créée par Robert Moog. En 1968 Wendy/Walter Carlos sort Switched-on-Bach (Bach branché), des reprises de Bach à la sauce moog, le succès du disque est énorme et il s'en suit de nombreux albums reprenant le même concept tel que celui ci en 1969.
Switched-on rock reprend des tubes de 1969 à la sauce moog, le disque comprend notamment des relectures des Supremes (you keep me hangin on) Zombies (time of the season), Rolling Stones (Jumpin jack Flash) ou encore Blood Sweet and Tears (spinning wheel).
Le disque dans son ensemble (il n'a pas été réédité) est surtout à conseiller aux amateurs de curiosités, ceci dit certaines reprises tirent plutôt bien leur épingle du jeux comme celle du medley de Hair ou encore celle des Supremes.
Dans les années 90 ce principe des covers a été repris par the Moog Cookbook pour deux disques, l'un s'attaquant aux classiques du rock, et l'autres aux tubes des années 90 (avec quelques relectures savoureuses à la clef de Nirvana, Soundgarden ou encore les Eagles).
merci à ce blog

écouter you keep me hangin on

Moog is a well known company of synthetiser, in 1968 Walter/Wendy Carlos did an album called Switched on Bach. The concept was to cover Bach tunes with moog sounds. In the next years numerous discs appeared with the same idea, like switched-on rock in 1969 (by the Moog Machine). It includes hits of 1969 like the Zombies (time of the season), Blood Sweet and Tears (spinning wheel) or Rolling Stones (jumpin jack flash).
It's overall for fans of curiosities, moog stuffs...but some cuts are quiet good like Hair's cover and You keep me hangin on (the Supremes).
In the 90's the Moog Cookbook took again the concept with great effect on two albums including covers of classic rock (eagles, Led Zeppelin) and 90's hits (Nirvana, Soundgarden, Lenny Kravitz).
thanks to this blog

listen to you keep me hangin on

Q 65 - I got nightmares (1966)

Q 65 est un des groupes majeurs du rock hollandais des sixties. Très influencé par le blues ils en donnent une relecture sauvage pas très éloigné de celle des Pretty Things.
Après deux singles ayant bien marché aux Pays Bas (le second fut même un top 10), ils ont la possibilité d'enregistrer un premier disque intitulé Revolution comprenant des reprises (de blues et de soul par exemple security d'Otis Redding) et des originaux comme I got nightmares, un morceau particulierement sauvage et cru, du pure Q 65.
Notons que les hollandais ont eu la bonne idée de rééditer ce disque à un prix (vraiment) faible et avec des bonus!

écouter i got nightmares

Q 65 was a major dutch act during the sixties. If they were into blues stuff, they played it fast and loud, a bit like the Pretty Things.
Their 2 first singles achieved some succes in the dutch charts (the second was actually a top 10), so they were able to record a first album in 1966 called Revolution a mix of covers (mainly blues and soul stuff like Otis Redding's Security) and originals including the awesome I got Nightmares.

listen to I got nightmares

dimanche 22 avril 2007

Danelectro - 59 DC

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LA Danelectro 59 Double-Cutaway.

J'imagine que beaucoup de gens qui ont lu, lise et liront cet article connaissent cette guitare, ou l'ont au moins déja croiser du regard au détour d'un concert de n'importe quel groupe indé Londonien.

Ce modèle avec un corps en tilleul un manche en érable une touche en palissandre et une tête de manche dite "Coke Bottle Style" du fait de sa ressemblance avec une bouteille de Coca Cola, possède une lutherie dite "Semi Hollow-Body" ( ce qui se traduirait en français par : Demi caisse/Quart de caisse) c'est à dire qu'a la différence d'un modèle SG ou Stratocaster qui font partit des guitares électriques appelés communément "Solid Body" du fait de leur corps "plein" et de leurs construction dépourvues de caisse de résonance (la cavité permettant au son d'etre amplifié sur les guitares de type folk et classique) les guitares semi hollow body sont construites selon un shéma qui consiste à ajouter des micros à une guitare déja pourvue d'une caisse de résonance (cela varie d'une véritable caisse de résonance comme sur la Gibson Joe Pass à des caisses plus fines comme sur les modèles Gibson 335, Epiphone Riviera, Casino...)traversée ou pas (Epiphone Casino), par une poutre centrale.
Daneletro adopta cette méthode de fabrication pour amoindrire ces coûts de production tout en en accélerant la vitesse, peu après leurs premiers modèles solid body.
Quand à la question de l'amplification micros, ce sont les 2 "Lipstick Tubes" qui la prenne en charge. Ces micros dessinés par Nat Daniel lui même sont en fait une électronique de micros simple bobinages encastrés dans un tube en métal chromé. Et se sont ces micros qui donnent au guitares "Danos" ce son si singulier, Favorisant les aigus et les haut médiums mais en préservant un chaud "chaud" elle conviennent parfaitement à un usage surf, rockabilly, folk, power pop, ou n'importe quel style qui demande à la fois un son clair de qualité sans pour autant basculer vers des sonorités stériles et cliniques.
Les potards demande aussi un peu d'attention. Prennons une guitare basique à 2 micros, une ES 335 par exemple, vous compterez sur la table 4 potards, 2 qui contrôlent le volume et 2 autres pour la tonalité, sur une Dano, les potards sont des anneaux concentriques superposés ce qui a pour effet de réduire l'encombrement et ainsi d'avoir sur un seul potard, le contrôle du volume et de la tonalité.

Mais meme si à l'instar de Rickenbacker, autre firme partageant le meme secteur d'activité, les Daneletros ont été joués par des artistes majeurs Américains tel que Tom Waits, Link Wray ou Elvis Costello c'est bien grace à L'angleterre qu'elles triomphèrent des plus belle batailles... Syd Barrett du Pink Floyd, Jimmy Page de Led Zep et ex Yarbirds, Eric Clapton, John Entwistle des Who et plus récement Tomethy Furse des Horrors.

Tyrone Davis - can i change my mind (1968)

Tyrone Davis est l'un des chanteurs de Chicago soul, les plus importants au coté de Curtis Mayfield, ou Gene Chandler. Ces trois là ont en commun une approche très sensuelle et légèrement nonchalante de la soul absolument irrestible. Sur Can I change my mind, le premier single sur Dakar (et distribué aux Etats Unis par Atlantic) tout le talent de Tyrone Davis est à l'oeuvre, le morceau donne envie de danser lascivement, en se laissant bercer par sa voix sublime. Les américains ne s'y sont pas trompés, à l'époque le morceau fut un énorme tube (1 des charts RnB et 5eme du chart pop).

Ecouter can i change my mind
(le morceau est disponible sur l'excellente compilation Atlantic RnB vol7)

Tyrone Davis is one the best known Chicago Soul singer with Curtis Mayfield or Gene Chandler. This 3 singers had a very sensual and smooth sound in common. Can i change my mind is the first Tyrone's single for Dakar (with a distribution in the USA by Atlantic) and it was a massive hit in the USA (1 in rnb, 5 in pop). It's a wonderfull piece of midtempo soul, with a very nice groove.

Listen to can i change my mind
(you can find it on Atlantic RnB vol7)

Talking Heads - I'm not in love (1978)

Après un premier album porté par le succès du titre Psycho Killer, les Talking Heads de David Byrne reviennent l'année suivante (en 1978) avec un second album, le premier co-produit avec Brian Eno intitulé More songs about buildings and food.
Par rapport au premier disque, l'accent est beaucoup plus porté sur le couple basse/batterie, les structures sont plus carrées mais David Byrne est toujours aussi barré, il en résulte un paquet de morceaux dansants , tout en gardant une pointe de folie comme par exemple sur I'm not in love. Un excellent disque, à mon avis plus accessible que le premier et une influence importante pour de nombreux groupes de rock indie actuel.

écouter I'm not in love

Kick Out The Jams - MC5 (1968)

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"On voulaient que notre nom sonne comme un numéro de série"

M.C.5.

La messe est dite.

Detroit, Michigan, début des années 60's, le mouvement hippy parti de Californie gagne peu à peu le continent jusqu'a venir s'échouer sur la Motor City et titiler par la meme occasion 2 jeunes voyous de base, branleurs, et aussi amis depuis l'age d'aller au collège: Wayne Kramer et Fred "Sonic" Smith. A cette époque pas encore révolue, les deux futurs comparses ne vivent que pour les courses de dragsters, la baise, l'amour du R'n'B et leur groupe de rock'n'roll, les Vibratones pour Wayne et les Bounty Hunters pour Sonic (qui avait appelé son groupe du nom du dragster d'une de ces idoles: Conrad Colletta), encore à l'époque rivaux. Mais c'est quand Rober Derminer, un freakbeat natif de Detroit les rejoint que tout commence véritablement.
Derminer étant plus agés que les autres gars du groupes et étant très impliqué dans la politique de Detroit, il devient manager du groupe après avoir passer une audition pour la place de bassiste, qu'il lachera très vite pour ce concentrer uniquement sur ces talents vocaux. C'est là qu'il se rebaptise Rob Tyner en hommage au pianist de John Coltrane, McCoy Tyner et qu'il trouve le nom du groupe qui resonnera à jamais dans la MC.
Repéré par John Sinclair, un activist radical, lors d'une fète donnée en son occasion (Sinclair écopa de 6 mois de prison ferme pour avoir fumé un pétard dans un lieu public), les Mc5 qui ce jour là se produisait devant une assistance de baba hippy fan de bouffe macrobiotique, de pseudo poètes, de cortèges anti-avortement et de pleins d'autres gens à la pillosité bien plus développée que la normale, coupent les oreilles de tout le monde en leur assenant avec une immodérée violence leur putain de rock'n'roll sauvage. Belliqueux et outrancier dans le fond, brusque et brutal dans la forme les Mc5 trou littéralement le cul de Sinclair qui s'empressera de devenir leur nouveau manager.

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blablablabla.

Une dizaine de biscuits au hashisch plus tard (et pas mal d'autres choses en faite...) les Mc5 montent sur la scène du Festival De La Vie qui a lieu pas bien loin de la convention national du Partit Démocrate de Chicago mais se font démonter la tronche par les flics (façon Custer et les Indiens tu saisis) alertés par des sympatisans démocrates à qui les discours antiguerre et peace & love arrangués à la foule ne plaisent pas.
Sa tombe bien, Danny Fields, le freakbeat de service (comme il s'appele lui meme) de chez Elektra est en ville pour venir les voir (signer?) et Danny adore l'action oh oui.

Le concert à lieu le 3O et 31 Ocotbre 1968 au Grande Ballroom, une immense salle de concert planté au 8952 Grand River. La salle est evidement pleine et pendant plus de 1 heure le gang (tout de satin revétu, classe man, Top of the pop!!!) déverse un rock'n'roll implacable et terrible à base de blues et d'energie atomique. Les MC5 jouent vite, meme très vite et fort, meme très très fort!! Le temps de 8 chansons, la terre tremble.
Le concert commence par un direct "VOULEZ VOUS FAIRE PARTIE DU PROBLÈME?!! OU DE LA SOLUTION!!?" et enchaine sur un "Ramblin Rose" suivi du très controversé "Kick Out The Jams" (littéralement, faites péter les barrières!!) dût au "motherfucker" qui le suit. et qui n'est du gout de tout le monde, notamment celui des grattes-papier de chez Elektra.


"Starship" dont une grande partie des paroles sont issue d'un poème de Sun Ra, "Motor City's Burning" de John Lee Hooker revisité et allongée, Tout le concert sera saupoudré d'autant de discours révolutionaire et contestaire comme quoi la guerre c'est pas bien et qu'il faudrait mieux faire l'amour, le baratin habituel en sorte.
Ce concert, un peu à l'instar du Leeds des Who est considéré comme un des meilleurs, concerts, album, concert/album que nous connaissons.

Après un concert des Stooges, Danny se pointe à la zonmai Trans-Love, QG des MC5 et appel Jac Holzman le King Of The Jungle de chez Elektra pour signer le groupe.
blabla
Voila c'est fait, les MC5 sont signés chez Elektra pour 2O OOO dollars. L'album sort bientôt.

Rambline Rose Live @ Grande Ballroom 3O Octobre 1968
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samedi 21 avril 2007

Shocking Blue - Hot sand (1969)

Robby VanLeeuwen après son départ des Motions dont il était le principal compositeur, fonde Shocking Blue, rejoint peu après par la chanteuse Mariska Veres.
En 1970 Venus devient un énorme tube mondiale, des Etats Unis en passant par la France. Dans les années 80 Bananarama en fait une cover qui sera également un énorme tube. Un autre groupe choisira un de leurs morceaux comme premier single (love buzz) il s'agit de ...Nirvana!
Hot Sand est la face b de Venus, c'est un morceau assez musclé, avec un son typique (de mon point de vue) de la fin des 60's, une guitare fuzzy , du sitar (oui oui) et la voix de Mariska Veres.
voir Venus sur youtube
écouter hot sand

Rob VanLeeuwen was the main compositor of the Motions, then he created Shocking Blue, the singer Mariska Veres joined the band later.
In 1970 Venus was a big hit everywhere from France to United States, not bad for an dutch band! In the 80's Bananarama covered Venus, again a massive hit, another famous band covered a shocking blue's song (love buzz): Nirvana.
Hot Sand is the b side of Venus and it's good as the a-side if not better.

listen to hot sand

the Winstons - amen brother (1969)

Après avoir signé un single sur le label de Curtis Mayfield (Curtom) en 1968, l'année suivante les Winstons sortent un single sur le label metromedia couplant Color him father et amen brother. Le disque est un top 10 dans les charts pop et rnb, pourtant le groupe en restera là.
Amen brother possède d'étranges ressemblance avec "we're a winner" des Impressions, on ne s'étonnera guère d'apprendre que les Winstons seront pendant un certain temps backing band de ces derniers.
Le morceau fait l'objet aujourd'hui d'un vrai culte, mais par des biais que les intéressés n'auraient pu soupçonné à l'époque. Il va être massivement samplé en rap et surtout en jungle/drum n bass devenant une véritable marque de fabrique du courant, il faut dire que le break de batterie central dans le morceau est une vrai tuerie avec un son énorme. Le passage porte logiquement le petit surnom d'amen break. Cet amen est même le sujet d'une oeuvre d'art contemporain expliquant son importance et ses implications, un vrai monument, et pourtant au départ une simple face b instrumentale!
Si la question vous intéresse, un petit tour sur youtube et wikipedia (en anglais) s'impose.

écouter amen brother


The Winstons after doing a single for Curtis Mayfield's label (Curtom) did the next year (1969) a single for Metromedia including color him father and amen brother. It was a very big hit in the US charts (a top 10 pop and rnb!).
Today amen brother is a cult track, it was heavily sampled by rap and jungle/drum n bass producers, in Jungle it's THE break, in a way without the amen dnb wouldn't exist.
You can find more information on the amen, on wikipedia and youtube.

listen to amen brother

Psychotic Reaction - The Count Five (1966)

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Généralement quand on commence à parler de rock garage, plusieurs groupes font leur apparation dans notre esprit: ? & The Mysterians avec leur 96 Tears, Les Standells et leur aquatique Dirty Water, Les Remains avec Dont Look Back et enfin, Les Count Five en compagnie de leur épileptique Psychotic Reaction.

Epileptique c'est bien le mot qui convient quand on commence à écouter cette chanson composée par une bande de collégiens plus chevelus que la moyenne des garçons de leur âge et venus tout droit de leur San José natal, dans la baie de San Francisco.
Fan de séries B, de films de vampires et de toute la "Brit Invasion" qui sévit ardemment sur le pays, ces 5 jeunes hommes qui aurait normalement dût suivre le meme chemin que les centaines de groupes les ayant déja précedés, c'est à dire s'en tenir à reprendre des chansons des Stones, Kinks, Yardbirds et autres Beatles auraient sans aucun doutes possible, disparut dans l'anonymat le plus profond si ils n'avaient pas étaient flairés par Brian Lord, alors disc-jokey à la KLIV, radio local de San José.
Toutes guitares sorties, fuzz à bloc, voix adolescente, batterie primitive et harmonica tonitruand les Count Five tiennent dans leur mains, mais sans le savoir, la pierre angulaire d'un mouvement musical qui sera sans aucunes communes mesures, le Rock'n'Roll Garage.
Les Cinq Comptes affectionnent tout particulièrement se contrefaire dans de grandes capes noires, dans le plus pur style gothique, style qu'il chérissent execssivement quand ont voit ( 5 lads revétu de capes noires campant devant une maison vraiment flippante) la pochette du 7" de la chanson qui sortira sur Double Shot (et Az en France), label local de S.F et qui s'élevera en seulement quelques semaines au 5° rang des charts US en devenant par la meme occasion un des plus énorme tubes de 66.

Un hommage leur sera rendu en 1972 sur la compilation Nuggets Original Artyfacts from the First Psychedelic Era, 1965-1968 de Lenny Kaye et Jac Holzman et par Lester Bang qui intitulera son receuil d'articles: Psychotic Reactions & Carburetor Dung (Psychotique Réactions et Autres Carburateurs Flingués).


Les Cramps leur rendront aussi hommage le temps d'une plage sur l'album Smell Of Femal lors d'un concert où ils reprendront la chanson.

écouter psychotic reaction(cover des cramps)

écouter psychotic reaction (l'originale!!)


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vendredi 20 avril 2007

Georgie Fame - Yeh Yeh (1965)


Georgie Fame est relativement connu pour avoir signé deux gros titres avec son groupe les Blue Flames (Yeh Yeh et Bonnie & Clyde). La musique du groupe est un mélange subtil entre rock, pop, R&B, jazz et ska (rien que ça!). On décèle bien les influences, entre Mose Allison et Booket T. Georgie Fame est à la fois chanteur et pianiste et il est l'un des premiers anglais à avoir adopté l'orgue hammond (en 1962). Bref, on ne peut que succomber devant Georgie. Dans les 70's il joue avec l'ancien pianniste des Animals et par la suite avec Van Morrison.


Gil Scott-heron with Brian Jackson - the bottle (1973)

Gill Scott-Heron est considéré comme une des influences majeures du mouvement hip-hop, de part ses textes engagés.
The Bottle est un de ses titres les plus connus, il figure sur son 4eme album sorti en 1973 Winter in America, il est accompagné de Brian Jackson à la flûte.

écouter the Bottle

Gill Scott-Heron is a major influence for the hip-hop movement. The bottle is on his 4th album Winter America (featuring Brian Jackson on flute), an amazing tune.

listen to the bottle

les Sunlights - c'est fini (1966)

Les Sunlights sont un groupe belge (mais les trois frères Cogoni sont d'origine italienne), si l'essentiels de leurs disques n'est que peu intéressant sur le plan du rock, cet ep de 1966 contient l'excellent "c'est fini" et le très potable "plus d'amis". C'est fini est un morceau de beat assez musclé avec de l'harmonica et plutôt bien fichu, en plus ce disque est très facile à trouver, et pour vraiment pas chère...plutôt cool non?

écouter c'est fini

Les Sunlight are a band from Belgium, most of their work isn't interesting if you're into beat stuff, but this ep from 1966 contains 2 good tracks, "plus d'amis" and "c'est fini". C'est fini is a nice and punchy tune with harmonica. The good news: it's easy to find (well... in France) and cheap!

listen to c'est fini

Esther Phillips - just say goodbye (1966)

Esther Phillips était une chanteuse versatile, elle est découverte par Johnny Otis en 1949 et dès 1950 elle obtient un tube avec les Robins (futurs Coasters j'aurais l'occasion de reparler d'eux j'en suis sûr), elle traverse les époques en abordant de nombreux genres musicaux avec plus ou moins de réussite, tout comme sa carrière parfois en dent de scie. Au milieu des années soixantes elle est signée sur Atlantic. Just say good bye est un morceau de cette époque, tout simplement sublime, une chanson soul avec un arrangement jazz mortel, et il y a la voix d'Esther Phillips quelque part entre Nina Simone et Etta James, voila le genre de chose qui me retourne.
(notons que le morceau est dispo sur l'excellente compilation After Hours vol1)

Esther Phillips was discovered by Johnny Otis in 1949. The next year she had a hit with the Robins (wich later became the Coasters!). Her carrer was sometimes erratic (a lot of differerent styles and labels) but she did some awesome tunes like "just say goodbye" in 1966 for atlantic. Great arrangement, and wonderful voice, i love this song, it's just fantastic!
(available on the great compilation "after hours vol 1")

listen to / écouter just say goodbye

jeudi 19 avril 2007

Andy Andy...

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“Révélé l’oeuvre et dissimuler l’artiste, tel est le but de l’art” ne serré pas tout à fait approprié pour définir Andy Warhol, artiste majeur du 20eme siècle qui fut à bien des égards et à plus d’un titres, LE pionner d’un mouvement artistique et morale qui révolutionnera à jamais la vision de l’ART et de la réalité de l’age de consommation.

Andy Warhol voit le jour 6 Aout 1928 à Pittsburg en Pennsylvanie sous le nom originel de Andrew Warhola. Il est le fils de Andrij Warhola et Ulij Justyna Veracka deux parents immigrés en Amérique ayant quitté la Slovaquie.
Andy manifeste très tôt un talent artistique certain, c’est ainisi qu’en 1945 il part étudier l’illustration et le dessin publicitaire au College Of Fine Arts, la division artistique du Cartagenie Mellon University, une université privée située à Pittsburg. Il en sortira en 1949 avec le titre de “Bachelor of Fine Arts”.

A la fin de ces etudes, Andy déménage à New York City, troque le nom de Andrew Warhola contre celui de Andy Warhol et commence ainsi une carrière d’illustrateur et de dessinateur publicitaire. Il travaillera pour des magazines avant-gardistes tels que Vogue, Harper’s Bazaar, Dance Magazine, Glamour et aussi le New York Times.
Après avoir fait un tour du monde, Andy decide de créé ça propre société publicitaire.
A cette époque tout le New York artistique est en pleine effervescence, contribuant ainsi à former une gigantesque matrice d’ou jaillisse, peintres, bobos, junkies, et paumés en tous genres, écrivain suicidaires, photographes, poètes, réalisteurs, danseurs, musiciens et artistes en tout genres qui allaient devenir les iconoclastes de la génération précédente et altéré à jamais le cours de l’histoire et celui de l’art en atomisant l’art convetionel.
Andy Warhol, s’étant déja construit une solide réputaion d’artiste underground et de publicitaire émérite s’éleva donc sans mal, aux yeux de tous au rang de gourou suprême du Pop’art.
Comme tout gourou, il avait ces fans, ces groupies, ces disiples et sa cour, celle -ci s’agitant sans arret autour de lui.

C’est ainsi qu’en 1963 il entreprit d’instaler toute sa cour à la Factory.
La Factory se situera d’abord à la 47me rue puis déménagera en 1968 au 33 Union Square West dans le meme immeuble qui acceuil la permanence du partit communiste.
Le décor est planté
C’est dans cette usine désaffectée que Andy et ces acolytes réunira tout ce que la Grosse Pomme compte comme paumés et loosers en tout genres, junkies, artistes underground et jet-setteur dans le vent. Tout est bon pour anihiler les barrieres sociales établies dans le monde reel, celui qu’on laisse derrère soit quand on franchit le seuil de la Factory. Celui qui veut etre une star est une star, il suffit de le dire pour y croire (et aux yeux des autres). La Factory aura vu naitre en son sein bon nombres des experiences les plus psychédeliques, violentes, démesurées, et outrancières que New York ait surement jamais connut. On allait à la Factory pour baiser, ce droguer, glander et aussi pour voir le Velvet Underground jouer devant une toile blanche sur laquellle Warhol s’amuser à projeter ces films experimentaux, des diapos ou bien des motifs bariolés de couleurs chatoyantes et éclatante, lesquelles faisaient s’apparenter la Factory en un extraordinaire et fantasmagorique kaleidoscope.

Mais si il a des fans, il a aussi ses détracteurs, et c’est le 3 Juin 1968, qu’Andy manque d’etre assassiné à l’entrée de la Factory par une néo-féministe du nom de Valérie Solanas. Intello et écrivaine, maman d’un brulot : “Association pour la castration des Hommes” une sorte d’appel à la revolution et à la lutte (violente) des femmes contre les Hommes.
Une des balles (qu’elle tira avec un pistolet échangé contre une toile de Warhol volée) toucha Warhol lui perforant la poumon, la rate, l’ estomac, le foie et l’oesophage mais son impresario Fred Hugues le pressa dans l’ascenseur pour s’échapper belle.
Andy Warhol survécut mais dut porter un corset jusqu’à la fin de sa vie, ne s’étant jamais remit totalement de cet incident. S’étant rendue d’elle meme devant la loi, elle fut poursuivie pour meurtre avec préméditation et plaida coupable; Andy Warhol ne portera jamais plainte contre elle: cependant Lou Reed, lui, ne passera jamais l’éponge et enregistra avec son ancien rival/frère une chanson ou il avoue qu’il aurait bien aimé “appuyer sur le bouton” lui meme.

Andy Warhol mourru dans son sommeil le matin du 22 Février 1987 à 6h32 d’une crise cardiaque foudroyante.
Il avait été interner à l’hopital de N.Y.C pour une intervention bégnine de la vésicule biliaire.
Suite à cet accident, l’enquéte qui fut ouverte révéla un manque de suivi de la part de l’équipe médicale responsable ce qui fallut à l’hopital d’etre poursuivie en justice pour négligences par les avocats de la famille Warhol.
Andy Warhol est enterré au cimetière catholique de St John’s the Baptiste Byzantine à Bethel Park au sud de Pittsburg.



Ps: désolé pour les fautes d’orthographe.

mercredi 18 avril 2007

Vigon - the spoiler (1968)

Vigon est né au Maroc en 1945, à 19 ans il s'installe à Paris et un an plus tard il passe avec son groupe (les Lemons) à l'Olympia.
La même année (1965) sort son premier 45 tours. Il fait de nombreuses premières parties pour Otis Redding ou encore les Who.
Deux ans plus tards il signe chez Barclay et en 1968 il sort un unique 45tours pour la firme Atlantic! The Spoiler est la face b de ce disque, il s'agit d'un excellent titre de Rhythm n Blues chanté en anglais.

Vigon is a french rhythm n blues singer born in Marocco in 1945. He came to Paris in 1964 and a year later he played with his band (les Lemons) at l'Olympia. The same year he released his first 7 inches. In 1968 he released a single for Atlantic sung in english. The Spoiler is the B-side.

Listen / écouter the Spoiler